Animagine : premier atelier participatif pour discuter alternatives à la castration à vif des porcelets

Publié par LIT OUESTEREL, le 21 juillet 2021   1.3k

La castration à vif des porcelets sera interdite en France à partir de janvier 2022. En amont de cette interdiction, le LIT OUESTEREL a souhaité aborder ce sujet au travers d’un exercice collectif prospectif. Avec l’appui de la Chambre d’Agriculture de Bretagne, 12 personnes du centre Bretagne et des alentours ont pu participer à un atelier autour de la problématique « Demain, quelles organisations opérationnelles pour la filière viande de porc par suite de l’arrêt de la castration à vif des porcelets sur le territoire Centre Bretagne ? »

Une approche filière et territorialisée. Les acteurs qui ont répondu présents étaient des éleveurs, gestionnaires d’abattoir, bouchers-charcutiers, consommateurs et scientifiques. Réunis pour ce premier atelier le 2 juillet à Glomel, ils seront rejoints prochainement par d’autres acteurs de la filière qui ont déjà manifesté leur intérêt. Tous ces participants exercent dans le centre Bretagne ou à sa proximité immédiate. Cette approche territoriale est fondamentale dans le cadre d’ANIMAGINE. L’intention partagée est de trouver des solutions concrètes qui conviendront à tous et qui seront mises en œuvre à l’échelle du territoire.

Un cadre serein pour des échanges enrichissants C’est dans un cadre dynamique et d’écoute que les participants ont partagé leurs questions autour de cette problématique. Au total, une centaine de questions ont été posées. Elles constituent la base de travail pour les ateliers à venir, particulièrement pour imaginer des évolutions de la filière viande porc en centre Bretagne.

Prochaines étapes ? Lors de l’atelier n°2, prévu le 23 septembre, les participants exprimeront collectivement les possibilités d’évolution de l’organisation de la filière à l’échelle des acteurs réunis dans la perspective de l’arrêt de la castration à vif des porcelets.

C’est ici l’occasion de remercier celles et ceux qui été présents, grâce à qui ce fut « très agréable de pouvoir échanger sereinement sur une thématique en ce moment si sensible », comme l’a indiqué un participant en guise de conclusion.