Événements

Formation Médiation en Archéologie

Le CPIE Val de Vilaine, avec le soutien de la région Bretagne, propose un temps d’échange sur la médiation en archéologie. L’objectif est d’apporter un socle de connaissances sur cette discipline, et de mieux cerner ses spécificités. Cette table ronde s’adresse aux acteurs du territoire qui accueillent les publics sur différents sites, et elle est ouverte à tous ceux qui souhaitent approfondir, compléter, explorer de nouvelles pistes de la médiation du patrimoine archéologique.

Le programme de la formation :

 

  • Lundi 13 Novembre : La médiation des activités post‐fouilles archéologiques. Avec Isabelle de Miranda, ArkéoMédia voir le site

-9h00 : accueil des participants et présentation

-9h30 – 9h45 : le métier d’archéologue en médiation de l’archéologie – enjeux et approches

-9h45-11h45 : découverte d’un atelier participatif sur le métier d’archéologue « la post-fouille, dans la peau d’une équipe d’archéologues »

-11h45-12h : échanges sur l’atelier présenté

- 14h-16h30 : études de cas de sites proposés en amont par les participants

- 16h30-17h : débriefing des propositions et perspectives


  • Mardi 14 Novembre :  Découverte des Grottes de Saulges et du Musée de Préhistoire de Thorigné en Charnie (places limitées à 20 participants). voir le site

- 10h00-12h00 : visite libre du musée

Au cœur de la vallée des grottes de Saulges, partez à la découverte de la Préhistoire en Mayenne grâce à ce nouvel espace muséographique. Des objets originaux issus des collections du Département de la Mayenne, des modules interactifs, des expositions… témoignent des temps forts de la Préhistoire et plus particulièrement à Saulges. Inaccessible au public en raison de son extrême fragilité et de ses difficiles conditions d’accès, les visiteurs peuvent explorer la grotte de Mayenne Science  en 3D au coeur du Musée. Cette immersion, réalisée en partenariat avec l’Institut National de Recherches Archéologiques Préventives (INRAP), plongera le public dans l’expérience de l’homme de la Préhistoire.  Bison, cheval, mammouth… réalisés il y a environ 25 000 ans habillent les parois de cette grotte de manière énigmatique.

- 14h-15h : visite de la grotte Rochefort (groupe entier)

Située sur la commune de Saint-Pierre-sur-Erve, la grotte Rochefort s’est développée dans une roche calcaire très ancienne (- 300 millions d’années) et s’est formée par des fractures géologiques dûes à des mouvements depuis l’ère primaire. L’eau, infiltrée dans la roche, a provoqué une dissolution chimique, qui a entrainé les différentes formations des concrétions. C'est en empruntant une galerie d'environ 20 mètres de long que l'on accède à la Salle des Troglodytes, premier volume de la grotte Rochefort, connu depuis la Préhistoire. Cet espace est complété d'un gouffre, auquel on accède grâce à une galerie artificielle, creusée à la fin du XIXème siècle. De multiples concrétions viennent agrémenter de leurs formes originales les parois naturellement colorées. La plus emblématique du site reste la "main du Géant", surnommée ainsi par Arsène Roblot, le premier explorateur à être descendu dans l'abîme en avril 1882. Dans la première salle, le chantier archéologique est visible et permet d’appréhender la vie quotidienne des hommes préhistoriques. Il s'agit de la plus grande fouille en grotte pour le Paléolithique supérieur, et le deuxième site fouillé aujourd'hui en France pour la culture solutréenne.

Depuis 2001, Stéphan Hinguant et son équipe, ont découvert des vestiges de rennes, chevaux, rhinocéros laineux chassés pendant la période glaciaire ainsi que des objets en os décorés comme une côte d’ours gravée ; des traces d'utilisation de la cavité aux époques romaine et médiévale

- 15h-16h : visite de la grotte Margot (demi-groupe)

Classée Monument Historique depuis 1926, elle est longue de 319 m avec un dénivelé de 14 m. Elle se situe sur la commune de Thorigné-en-Charnie. C’est l’une des premières grottes aménagées pour la visite dès 1861 en France. En 2003, l’équipe d’archéologues menée par Romain Pigeaud a mis en lumière des ornements qui étaient cachés à 2m au-dessus du sol actuel (niveau des temps préhistoriques). Des milliers de visiteurs sont passés sous ces gravures pendant des années sans en soupçonner l’existence. Plus de 200 unités graphiques sont répertoriées parmi lesquels des chevaux, des rhinocéros laineux, des bisons et des oiseaux (très rares dans l’art pariétal). On y trouve des peintures de l’époque gravettienne (-25 000) avec des mains positives et négatives, un bison et un cervidé et des gravures de l’époque magdalénienne (-12 000). Des graffitis réalisés par des touristes du XVIIIème jusqu’au XXème siècle sont également relevés et apportent un témoignage plus récent.

 - 16h-17h : visite de la grotte Margot (demi-groupe)

  • Mercredi 15 Novembre : Public scolaire et projet de médiation dédié

 -    10h30 : Présentation du projet « Cartes mémoires : souvenirs mégalithiques de Locmariaquer » mené en 2016. Jean-Michel Bonvalet, Responsable du service culturel et éducatif, Centre des Monuments Nationaux, sites mégalithiques de Barnenez, Carnac et Locmariaquer.

 

-          14h-17h : Le Chronographe à Rezé. voir le site

Visite guidée du site archéologique et de la chapelle Saint-Lupien ; échanges autours des ateliers proposés par le Chronographe, visite libre de l’exposition permanente.

En 1636, un érudit voyageur, Dubuisson-Aubenay, fait le rapprochement entre la ville de Rezé, alors nommée Rezay, et la Ratiatum identifiée par le géographe grec Ptolemée au 2e siècle. Ainsi débute une enquête qui mobilise tour à tour les savants du 19e siècle, les archéologues amateurs dans les années 1960 et 1970, puis les premiers représentants de l'archéologie professionnelle dans les années 1980. Tous confirment cette intuition première : sous Rezé se trouve une ville romaine, dont la fondation est intervenue quelques décennies après la conquête des Gaules.

Le parcours permanent propose en neuf séquences un outil de lecture de la ville de Ratiatum et de découverte de la vie quotidienne en Gaule Romaine. Ponctué d'objets issus des fouilles rezéennes et jalonné de dispositifs interactifs, ce parcours permanent explore l'histoire des habitants de Ratiatum. Le parcours se fait au plus près de la recherche archéologique, en invitant à participer au travail d'hypothèse et d'interprétation de l'archéologue.

 

  •  Jeudi 16 Novembre : 

Projets de valorisation des mégalithes 

- 9h15: Présentation du "Portail des Mégalithes de la Francophonie" par Mathieu Amigalithe, Directeur de Publication / Responsable des Partenariats du site

 - 10h-12h : Présentation de la démarche d’inscription à l’UNESCO des mégalithes de Carnac et des rives du Morbihan. Avec Jean-Baptiste Goulard, délégué général de l’Association Paysages de Mégalithes (56). voir le site

- 14h-15h : Présentation de l’appel à projet « Patrimoine et Mégalithes de Bretagne », par Pascale Delmotte, chargée d’étude médiation-valorisation région Bretagne / référente appels à projet  voir le site

Atelier Pratique

- 15h30-17h : Initiation à la dendrochronologie, avec Vincent Bernard – Université de Rennes 1. La dendrochronologie est une technique qui permet de dater avec une grande précision les sites archéologiques qui contiennent du bois. Elle se prête particulièrement à la datation des pièces de bois issues de fouilles sous-marines.


  Informations pratiques :

  • Inscription jusqu’au vendredi 10 novembre 2017
  • Participation à la carte (1 à 4 journées, demi-journées sauf mardi 14)
  • Horaires généraux de la formation : 9h30 –12h30, 14h-17h.
  • Tarifs: formation gratuite, frais d’adhésion à l’association: 12 euros. 
  • Repas et hébergement à la charge des participants.
  • Gîte de Saint-Just, renseignement: 02 99 72 00 46 ou mairie-saintjust@orange.fr
  • Gare la plus proche : Redon / Messac
  • Possibilité de covoiturage pour se rendre sur les différents lieux de la formation