Six chercheurs dans un bar pour promouvoir le festival

Publié par Pint of science Rennes, le 29 mars 2018   2.1k

Mardi 27 mars, chercheurs, journalistes et l’équipe organisatrice se sont réunis au bar du Mille Potes à Rennes pour mettre en avant le principe et la programmation de l’événement Pint of science. Six scientifiques ont présenté leurs travaux de recherches ainsi que leur intérêt pour le festival auquel ils participeront du 14 au 16 mai 2018. Retour sur cette conférence de presse.

© Alexandre Coche

Un événement de grande ampleur

Dans un premier temps, Marie Guionie, coordinatrice de Pint of science à Rennes, a présenté la genèse du festival, ses objectifs et son organisation.

Né à Londres en 2012, le festival est aujourd'hui présent dans une dizaine de pays à travers le monde. En 2017, plus de 30 villes en France ont organisé ces rendez-vous qui ont rassemblé plus de 10 000 curieux. A Rennes, plus de 380 personnes sont venues à la rencontre de chercheurs (28 intervenants) qui ont présenté leurs travaux et vulgarisé des sujets d'actualités parfois complexes, autour d'une bière.

Pour la 5è année consécutive, et simultanément dans 21 pays, Pint of science revient pour une descente au bar les soirs des 14, 15 et 16 mai 2018. Ce sont plus de 600 scientifiques qui participeront au festival dans plus de 40 villes en France.


En Bretagne depuis 2015

 Sur le territoire breton, c'est depuis 2015 que le festival s'organise. D'abord à Brest, à Rennes depuis 2016 et à Lannion depuis 2017. Trois villes bretonnes où nous trinquerons avec les sciences au mois de mai !

 Trois soirs, six bars, six thématiques : un programme riche vous attend !

--> Réservation obligatoire sur https://pintofscience.fr/events/rennes dès le 9 avril (2€ par soirée).

Six chercheurs au comptoir le 27 mars

Pour ce rendez-vous avec les journalistes, six experts qui participeront à l’événement au mois de mai ont d'abord présenté leurs recherches. Ensuite, un "bar-time" leur a permis d'échanger librement autour d'une bière. 

 

  • Emma Jeavons - Planète Terre

Flower Power : vers une agriculture durable

La biodiversité rend de nombreux services à l’Homme. Des insectes bénéfiques pollinisent les cultures et d’autres (auxiliaires) contrôlent les ravageurs. Or les systèmes agricoles intensifs ne permettent pas toujours leur survie. Un moyen de les maintenir dans les agroécosystèmes est d’ajouter des couverts fleuris leur procurant refuge et nourriture. Mais quelles fleurs utiliser et comment les disposer pour favoriser à la fois les pollinisateurs et les auxiliaires ? Améliorent-elles le contrôle des ravageurs dès l’hiver ?

RDV le 16 mai !

© Alexandre Coche

  • Paul Sauleau - Merveilles de l’esprit

Le cerveau, une vraie centrale électrique

Le système nerveux est un immense circuit électrique que les neuroscientifiques s'attachent à décrire et comprendre pas-à-pas. Mais qu'en est-il de son exploration au quotidien via les techniques médicales courantes ? Loin des rêves de science-fiction, le Professeur Paul Sauleau et un neurologue clinicien vous amèneront à découvrir les examens électrophysiologiques qui permettent d'étudier le système nerveux à travers des illustrations concrètes. Vous découvrirez ainsi les principes de l’électroneuromyogramme, des potentiels évoqués, de l’électroencéphalogramme et de la stimulation cérébrale profonde via les échanges entre clinicien et électrophysiologiste autour de 4 cas cliniques illustratifs.

RDV le 15 mai !

  • Amélie Rebillard - Notre corps

Le sport : un allié contre le cancer ?

L’inactivité physique s’installe de plus en plus dans nos vies, augmentant le risque et l’évolution des maladies chroniques comme le cancer. Mais comme disait Jacques Brel, « un Homme, c’est fait pour bouger ». La pratique d’une activité physique ou sportive régulière et adaptée engendre de nombreux bénéfices chez les patients, tant sur le plan physiologique que psychologique. De récents travaux mentionnent également une amélioration de l’espérance de vie pour les patients atteints de cancers du sein, du colon ou de la prostate. Il est donc possible de combattre le cancer par l’effort. Reste à déterminer la conduite à tenir pour faire de l’activité physique un véritable allié contre la maladie.

RDV le 14 mai !


  • Christophe Hitte - Des hommes aux civilisations

L'homme, meilleur ami du chien ?

En savoir plus sur l’histoire évolutive des chiens permet d’en savoir plus sur notre propre histoire ; car l’histoire du chien constitue une part de l’histoire de l’humanité. En effet, le chien présente la particularité d’être le premier à avoir été domestiqué par l’Homme, depuis la fin du Paléolithique, il y a au moins 15 000 ans. Retracer avec précision l’histoire de la domestication du chien est aujourd’hui possible grâce à l’analyse de l’ADN issu des restes archéologiques. Nos récents travaux suggèrent que le chien dérive non pas d’une seule, mais de deux domestications indépendantes de loups : une, survenue en Europe et l’autre, en Asie de l’Est. L’histoire des canidés est encore loin d’avoir livré tous ses secrets.

RDV le 14 mai !

© Alexandre Coche
  • Olga Romaskevich - Des atomes aux galaxies

Tout est enlacé: une petite histoire de la théorie des nœuds.

Prenons une ficelle, enchevêtrons-la, et soudons-en les extrémités. Nous obtenons un nœud. Les nœuds, on les voit un peu partout : dans l'architecture ils servent de décorations, en escalade ils nous protègent de la chute, en cuisine ils sont bons en bretzel. Mais comment la théorie mathématique des nœuds est née et à quoi sert-elle aujourd'hui ? Je vous raconterai une partie de cette histoire, en commençant avec un physicien écossais, Peter Tait, qui pensait que les atomes étaient des tubes d'éther noués en nœuds. Je finirai en vous montrant comment les nœuds se mêlent dans les tempêtes solaires.

Des atomes aux galaxies, les nœuds sont toujours là…

RDV le 16 mai !


  • Olivier Delalande - Star Tech

Les jeux vidéo à la rescousse de la science

Les jeux sérieux ne sont pas de simples jeux vidéo ludiques, ils permettent de faire avancer la recherche et sont également de puissants outils pour la médiation scientifique et l’enseignement. Aujourd'hui ces jeux scientifiques permettent à tout un chacun de produire ou d’analyser des données scientifiques. Lors de cette intervention, on verra pourquoi la biologie offre un terrain d’expérimentation privilégié pour ces approches vidéo-ludiques, notamment via la fascination exercée par la manipulation interactive du « vivant » d'une part et par la visualisation de l’ « infiniment petit » d'autre part.

RDV le 15 mai !

 

 MERCI AU MILLE POTES POUR CE MOMENT !


© Marion Guillaumin


Cette conférence de presse a été couverte en direct sur Twitter, à retrouver ici.

[Dossier de presse en pièce-jointe de cet article]